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Blog Galeries des artistes » Galeries des artistes » Alexandra Apperce
11.03.2009 12:36:07

Alexandra Apperce a publié récemment aux éditions Géhess un roman intitulé Furioza.

La quatrième de couverture nous offre une curieuse mise en bouche : "Une prostituée est retrouvée étranglée derrière un buisson. Elle se souvient..." Nous avons voulu en savoir davantage sur le livre et sur son auteur et avons donc posé quelques questions...

Voici l'interview d'Alexandra Apperce.

 

 

Neoplaisir : Pourriez-vous vous présenter ?

 

Je m’ appelle Alexandra Apperce, j’ ai 34 ans et j’écris tout le temps.

Quand j’étais petite je voulais être Dalida ou écrivain. J’ai dû rayer la mention inutile.

Mon premier livre s’intitulait Cash-sexe, un recueil de nouvelles sur les relations sexuelles via internet. Je publie mon deuxième livre, Furioza, et espère en écrire un par an. Pour l’instant, je tiens le rythme.

 


 

Vous avez publié en décembre dernier un roman, Furioza : pourriez-vous nous parler de ce livre ?

Furioza d'Alexandra Apperce

Furioza est un roman ou un polar, qui utilise aussi quelques ficelles du fantastique pour mettre en scène une femme morte, mais pas tout à fait puisque c’est elle la narratrice. Violaine est une fille simple, pas bête du tout, maman d’un petit garçon qui a eu des rêves à une époque de sa vie et puis ces rêves n’ont pas pris la forme qu’elle espérait. Très vite, ses frustrations l’entraînent dans le monde du X, avec ses hauts et ses bas, l’argent, le manque d’argent, l’amour, le manque d’amour, du sexe toujours, et les rencontres pas forcément agréables, les rapports avec les autres, ceux qui ne sont pas du milieu, qui jugent. Je voulais parler de sexe, de la chute du sexe, quand il ne sert qu’à fuir, ou obtenir. Alors qu’ il est fait pour DONNER. Furioza parle du sexe et de ce qu’on en fait, de sa possible dimension tragique.

 


 

Furioza est-il selon vous un roman policier, comme je l'ai vu qualifié ? En quoi peut-il se rattacher à ce genre et en quoi s'en éloigne-t-il ? A quel genre rattacheriez-vous votre roman ?

 

En fait, on cherche toujours à coller une étiquette sur un livre. Pour Furioza ça n’était pas si simple.

Mon but n’était pas d’en faire un policier traditionnel avec un crime une enquête et la vie glauque d’un flic malmené, c’était la morte, mon héroine. Et je voulais échapper aux codes. La défunte raconte son histoire, sa chute, son meurtre, sa propre autopsie, on comprend donc au fil de la lecture, comment elle a pu “finir” ainsi. C’est un peu elle qui mène l’enquête. De plus, je ne voulais pas de réel meurtrier, je voulais que le meurtrier, ce soit l’histoire. Et le sexe, finalement, le décor, le fil rouge, une arme aussi.

 


 

Parler de sexe avec fioriture, sans mot cru, cela vous tente-t-il ? Pourriez-vous écrire de la sorte/ L'avez-vous déjà fait ?

 

Oui bien sur, je l’ai déjà fait mais ces écrits n’ont jamais été publiés. Je le ferai probablement dans un livre à venir, et je parlerai d’amour, de sexe consentant, de plénitude à deux. Dans Furioza, mon personnage principal est une ancienne star du X qui descend doucement en enfer, difficile de parler de bonheur dans ce contexte, le sexe, c’est le job de cette fille, pas une expression de ses sentiments.

Un jour je mettrai de la poésie et du lyrisme autour d’une fille heureuse.

 


 

Avez-vous un passage préféré dans votre œuvre ? Si oui, pourriez-vous nous dire lequel et pourquoi ?

 

Oui. Il y en a un qui à mon avis reflète bien cette confusion dans la tête des personnes qui sont de l’autre côté de l’industrie du sexe, persuadées que les personnes qui en vendent et en vivent sont toujours en mode “on”.

 

“ Je ne fréquente plus personne qui ne fasse partie du monde du X. Il arrive un moment où la sphère se referme à clé. Les taxis qui me ramènent chez moi sont les dernières personnes extérieures au milieu à me côtoyer. Ce sont des passeurs. Ils ramènent les petits sexes chez eux, à trois heures du matin, épuisés, froissés comme des draps encore chauds. Et ils bandent sous le volant, ils sont grossis de l’intérieur. Ils s’appliquent à entretenir cette réaction comme un trésor auquel ils n’auraient peut-être un jour plus droit. Ils ont le sexe au fond de leur propre sexe collé derrière le gland comme un écran de cinéma accroché à la verge dès qu’une fille comme moi monte dans la voiture et dit “ramenez-moi” avec le ton fatigué fourbu : porno.”

 


 

Avez-vous d'autres projets d'écriture ? Pourriez-vous nous en parler ?

 

Oui, je suis actuellement en pleine écriture de “Pour quoi faire le sublime”, il s’agit d’une histoire d’amour dans un milieu chic et opulent où petit à petit l’Amoureuse se demandera ce qui est vraiment amour dans tout ça, elle éliminera peu à peu “l’accessoire”, le brillant, l’illusoire, tout ce peut-être sur quoi cet amour était basé, elle dénudera l’amour jusqu’à, qui sait, un point ultime.

 

 

Merci beaucoup.

 

 

Les livres d'Alexandra Apperce :
Cash sexe, éd. Mare nostrum, 11 €
Furioza, éd. Géhess, 15 €
Son blog où vous pouvez notamment trouver plusieurs nouvelles : http://alexxandra.canalblog.com/

 

 

 


Publié par steph
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