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Blog Galeries des artistes » Galeries des artistes » Julia Channel
28.01.2009 14:32:45
 

Julia Channel : une ex pornstar devenue chanteuse, écrivain, journaliste…

 

Deux années dans le X et plus de 120 films à son actif. Julia Channel a été la grande pornstar du début des années 90 et a reçu un hot d’or d’honneur en 1998. Depuis, elle a quitté définitivement le milieu du X pour se consacrer à d’autres activités. Elle vient de signer sa biographie aux éditions Blanche L’Enfer vu du ciel, avec un livre qui lui ressemble, naturel et sincère, et dans lequel elle fait preuve d’une grande simplicité et de beaucoup d’humilité.

 

Julia ChannelQuelques repères

Date de naissance : 3 novembre 1973

Signe astral : Scorpion.

Domicile : Paris

Profession : chanteuse,  écrivain, journaliste.

Plat préféré : les pâtes aux fruits de mer.

Boisson préférée : l’eau

Loisirs : les voyages, le cinéma.

 


 

Neoplaisir : Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ce livre alors que vous avez quitté le X, il y a plus de 15 ans ?

Julia : J’ai tout d’abord écrit ce livre pour ma petite fille. Bien sûr, elle n’est pas en âge de le lire mais plus tard, elle pourra connaître la vie de sa maman. J’ai également écrit ce livre pour expliquer qui je suis et pourquoi j’ai fait certaines choses.

 

Avant vous il y a eu Julia Roberts, Coralie qui ont écrit leur biographie sur leur parcours dans le X … Est-ce aussi une manière de vouloir se déculpabiliser d’un métier qui ne donne pas toujours une bonne image de celles qui l’exercent ?

Non, je n’ai pas à me déculpabiliser. J’assume tout ce que j’ai fait et j’ai toujours été totalement consciente de mes choix et consentante. Mais c’est vrai qu’il y a beaucoup d’a priori sur les actrices X. On connaît leur corps, on ne voit que leur corps qui se livre à des prouesses sexuelles mais on oublie parfois qu’il y a aussi une tête, une femme qui pense, qui a des affects et une vie en dehors de X. Nous ne sommes pas que des machines sexuelles. Effectivement, j’ai voulu aussi tenter d’expliquer ce qu’était une carrière dans le X, une femme dans le X, non pas pour me déculpabiliser mais juste donner une autre image des actrices du porno.

 

Quelles sont les personnes qui ont beaucoup compté pour vous pendant votre trajet dans le X ?

Avant de faire du X, j’ai commencé par faire des photos. La première personne qui a beaucoup compté pour moi et qui est resté mon ami fut Christophe Mourthé. Il a été très important dans ma carrière pour son professionnalisme, ses talents de photographe mais aussi pour son côté humain.

 

 Julia Channel

Les photos avec des photographes comme Christophe Mourthé ont été un tremplin qui vous a ouvert la voie vers le cinéma X ?

Oui, tout à fait ! Mais avant cela, la photo et des hommes comme Christophe Mourthé m’ont aidé à me sentir plus à l’aise dans mon corps. A mieux m’assumer. A 17 ans, je n’aimais pas mon corps que je trouvais trop formé avec une trop grosse poitrine, de trop grosses fesses… La photo a été comme une thérapie qui m’a permis d’accepter mon physique et j’ai fini par me plaire.

 

Qu’est-ce qui vous a donné envie, ensuite, de tourner votre premier film ?

L’argent ! J’avais tout juste 18 ans et on me proposait la somme, à l’époque, de 7000 francs. Pour moi, c’était énorme. Impensable de gagner une telle somme en une seule journée. Le X représentait un tremplin social. Une réelle opportunité. Je vivais dans le 93, dans un HLM de banlieue et je rêvais d’une vie de strass et de paillettes, d’être célèbre, connue et reconnue, de sortir de l’ombre… Alors j’ai accepté cette première proposition.

 

Quels étaient vos rapports avec le sexe à cette époque ?

Cela ne m’intéressait pas plus que ça. J’avais d’autres rêves d’autres désirs, je voulais devenir quelqu’un et j’avais juste l’expérience d’une jeune fille de 18 ans. Par contre, je n’étais pas du tout peureuse et le sexe ne me faisait pas peur.

 

Comment s’est passé ce premier tournage ?

Ce serait difficile pour moi de dire ce que j’ai ressenti. Tout s’est passé très vite, je n’ai pas vraiment réalisé.

 

Et par la suite ?

Au début, j’avais pensé ne faire qu’un seul film. Les filles nouvelles sont très demandées dans le porno et c’est un milieu ou tout va très vite. On m’a fait d’autres propositions très intéressantes, alors j’ai continué. J’étais mise en avant, je pouvais gagner de l’argent et devenir célèbre. Tout ce dont je rêvais. Et le X m’a permis de voyager, de vivre dans des endroits sublimes et luxueux, de participer à des immenses fêtes…

 

Quelles sont les autres personnes qui ont beaucoup compté pour vous ?

Saliéri, le réalisateur italien, pour son exigence et son professionnalisme et l’actrice Béatrice Valle avec qui je suis restée très liée.

 

Dans votre livre, vous parlez des problèmes de racisme ordinaire dans le milieu du X.

On ne m’a jamais fait de remarque sur la couleur de ma peau, ni sur mes origines mais par contre, j’ai dû attendre avant de voir mes photos sur les jaquettes. Et je n’ai jamais pu faire la une de la presse spécialisée sous prétexte que les femmes métisses en couverture, c’était moins vendeur qu’une blonde siliconée à la peau blanche.

Qu’est-ce qui vous a fait quitter le X après seulement deux années de carrière et alors que vous étiez célèbre dans le monde entier ?

La peur du Sida ! Déjà, je ne voulais pas faire ce métier trop longtemps. Mais la peur du Sida, le fait que les préservatifs n’étaient pas imposés sur tous les tournages et que certains certificats médicaux étaient assez douteux ont rapidement écourté ma carrière. J’étais trop angoissée sur les plateaux, cela devenait impossible de tourner. J’ai arrêté le X et j’ai fait des choses différentes comme présenter le journal du Hard sur Canal +. J’ai fait aussi quelques films soft et érotiques pour M6, des shows érotiques dans des boîtes de nuit et j’ai tourné dans plusieurs clips, dont un avec Joey Starr.

Vous avez gardé des contacts avec les milieux du X ?

Non aucun ! Mis à part Béatrice Valle qui est resté ma grande amie, le milieu actuel du X ne m’intéresse plus du tout.

 

Aujourd’hui, que faites-vous ?

Ma vie est partagée entre Paris et Londres. Je fais un peu de journalisme en Angleterre pour le supplément Mail on Sunday du quotidien Live night and day. . J'interviewe des stars du foot comme Didier Drogba ou Emmnuel Adebayor sur leur quotidien, outre-manche. J’aurais bien aimé tourner dans du cinéma traditionnel mais en France, lorsqu’on a été une star du porno, cela vous reste collé à la peau et les seuls rôles que l’on m’a proposés étaient des rôles très déshabillés… Alors je m’occupe de mon autre passion qui est la musique et j’ai plusieurs projets dont un album qui me prennent beaucoup de temps.

 

Livre de Julia ChannelL’Enfer vu du ciel est le titre de votre livre et vous le finissez par : « Vu du ciel, l’enfer n’était pas si terrible ».

Oui, effectivement ! Si je fais le bilan de tout ce que j’ai vécu, finalement, je suis assez heureuse de tout ce qui m’est arrivé. Vu du ciel et avec du recul, ce que j’ai fait, le X comme le reste, resteront des expériences positives pour moi.

Merci Julia

 


 

Vous pouvez également retrouver Julia sur ses deux sites Internet :

http://www.juliachannel.com et http://myspace.com/julia-channel

 

Le Livre de Julia Channel : L’Enfer vu du ciel, 17 €, éditions Blanche. http://www.hugoetcie.fr


Publié par neomaster
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