Tout est allé très vite dans la vie de Yasmine. Elle vit ses premières relations amoureuses à l’âge de 22 ans et demi. A 23 ans, son copain Alexandre lui fait découvrir l’ambiance des clubs libertins de la région Rhône-Alpes. A 25 ans, elle tourne son premier film X et à 27 ans, elle devient l’égérie et la grande star des productions Marc Dorcel. Beaucoup de chemin parcouru en peu de temps par cette ancienne infirmière qui a su conserver son naturel, sa douceur et sa gentillesse…
Quelques repères
Date de naissance : 1 octobre 1979
Lieu de naissance : Maroc
Signe astral : Balance, ascendant Capricorne.
Domicile : Lyon
Situation de famille : en concubinage avec son copain Alexandre.
Plat préféré : le fondant au chocolat.
Boisson préférée : l’eau, tout simplement, et le champagne quand elle sort.
Loisirs, passe-temps : faire du sport.
Lieu préféré pour faire l’amour : tous les lieux feutrés, ambiance bougies, lumières tamisées…
Neoplaisir : Tu peux un peu nous expliquer ton parcours et nous dire comment tu es arrivée sur un plateau de tournage de films X ?
Yasmine : Au départ, il s’agissait juste de réaliser un fantasme avec mon copain. Rien de plus. Je suis très exhibitionniste comme fille et je rêvais de faire l’amour devant une caméra. Nous avons contacté Yves Chams, de Tropicale Production, par l’intermédiaire d’une revue et ce fut mon premier essai. Et en même temps, une sorte de révélation pour moi. J’ai beaucoup aimé cette première expérience et par la suite, j’ai été contacté par Patrice Cabannel pour un autre tournage. Puis, il y a eu d’autres réalisateurs, d’autres maisons de productions et aujourd’hui, je suis chez Dorcel.
Tu es donc devenue actrice X avant tout pour t’exhiber ?
Oui ! Cela a été ma motivation première. C’était vraiment quelque chose que j’avais en moi. Déjà, plusieurs fois j’étais allée sur des parkings, la nuit, du côté du stade de Lyon. C’était des expériences qui m’avaient profondément troublée et excitée. Puis, il y a eu les clubs libertins où j’ai fait l’amour devant d’autres personnes. L’été, j’adorais fréquenter les plages naturistes. Montrer mon corps, c’est une forme d’excitation mais c’est aussi une forme d’expression. J’exprime ma féminité, mon désir, ma liberté…
Tu ne regrettes pas ton métier d’infirmière ?
Non, pas du tout ! Je me sens très bien dans le milieu du X. J’y ai rencontré des gens formidable, des acteurs et actrices, des réalisateurs… C’est un peu comme une grande famille avec des gens qui, pour la plupart sont très sympa. J’ai envie de continuer, il n’y a pas de problème. Et le plus longtemps possible. Je m’épanouis totalement dans ce que je fais aujourd’hui. Beaucoup plus que lorsque je travaillais dans une clinique.
A propos de famille, comment a réagi la tienne en apprenant que tu faisais des films X ?
Mes parents ne le savent pas. Ils ne savent même pas que le porno existe. Mes frères, par contre, l’ont appris et depuis, ils ne me parlent plus. Mais tant pis ! De mon côté, j’ai fait un choix et j’assume totalement ce choix.
Tu es issue d’une famille marocaine. Tu as reçu une éducation très stricte ?
Oui, absolument ! Je suis arrivée en France quand j’étais bébé, à l’âge de 5 mois. Et j’ai reçu une éducation stricte et rigoureuse. On ne parlait pas du tout de sexe à la maison. C’était tabou, c’était interdit. A 20 ans, je ne connaissais pas du tout mon corps. Je ne savais pas que j’avais un clitoris et je ne savais pas du tout qu’on pouvait avoir des orgasmes. Jamais, non plus, je ne m’étais masturbée même si, de temps en temps, j’étais dans un état un peu étrange où je me sentais excitée sans jamais trop comprendre ce que mon corps réclamait. C’est pour ça qu’aujourd’hui, j’ai l’impression de rattraper un peu le temps perdu.
Comment as-tu découvert la sexualité et le plaisir ?
En rencontrant Alexandre et en faisant l’amour avec lui, tout simplement. Mais je ne faisais pas partie des filles précoces puisque j’avais presque 23 ans. Aujourd’hui, je suis toujours avec Alexandre et grâce à lui, j’ai pu découvrir enfin mon corps et savoir ce qu’était un orgasme. Je me souviens encore très bien de mon premier. J’ai trouvé ça fabuleux, merveilleux mais hélas trop court. Aussi, pendant toute une période, j’avais sans cesse envie de faire l’amour. Tout le temps ! N’importe où ! J’étais insatiable.
Et les clubs échangistes ?
C’est venu assez vite dans notre relation. Alexandre les avait déjà fréquentés. Quant à moi, j’étais curieuse de tout. J’avais tellement été privée de tout ce qui touchait à la sexualité que j’étais avide de découverte et prête à toutes les expériences. J’avais aussi le fantasme de faire l’amour avec une femme. Ce fantasme, je l’avais depuis longtemps. Le corps des femmes m’a toujours troublée.
Tu te souviens de ton premier club ?
Oui, bien sûr ! C’était au Capricia. J’ai tout de suite aimé l’ambiance. Et j’ai pu y réaliser mes fantasmes. Celui de faire l’amour avec une femme et bien d’autres encore. J’ai pu aussi laisser aller complètement mon côté exhib. J’adore plaire, danser, porter des tenues sexy. Je me suis vraiment retrouvé dans mon élément dans un club libertin. J’ai trouvé les gens très respectueux et pas du tout pressants. Je me suis sentie totalement libre. Par la suite, nous sommes également allé au Cléo puis, nous avons fréquenté le Cap d’Agde.
Tu aimes qu’on te regarde ?
Oui, beaucoup ! J’attache beaucoup d’importance à mon côté séductrice. Mais je suis également très voyeuse et très excitée de voir des couples faire l’amour devant moi.
Qu’est-ce qui te plaît dans ton nouveau métier de comédienne ?
Tout me plait ! La première chose, et c’est celle qui me motive le plus, c’est tout le côté sexe et exhib. Je suis venue dans ce milieu pour ça et je continue à y rester pour ça. J’aime m’exprimer avec mon corps, danser, faire l’amour, me montrer, séduire, charmer, exciter… Pour moi, chaque film est une nouvelle aventure et un rendez-vous excitant avec l’inconnu, avec de nouveaux acteurs, des hommes, des femmes…Ensuite, il y a les rencontres, avec des tas de gens. Les voyages aussi. Ce métier m’a permis de visiter presque toutes les capitales européennes. Mais j’aime aussi la renommée, être connue et reconnue. Je suis très fière d’être aujourd’hui une ambassadrice de la maison Dorcel. Et j’espère faire une grande carrière dans le milieu du X.
Est-ce que tu as réalisé des choses sur un plateau que tu n’avais jamais réalisé auparavant ?
Oui, la double vaginale, par exemple. Ou bien, les gorges profondes, choses que je ne savais pas faire avant de devenir comédienne.
Et dans le sexe ? C’est quoi, ce qui te donne le plus de plaisir.
J’aime tout ! La fellation, la pénétration, la sodomie… J’aime les hommes, j’aime les femmes. Alors, là où je m’éclate le plus, c’est dans les partouzes avec un mélange d’hommes et de femmes. Je peux y réaliser tous mes fantasmes. Sinon, j’aime bien les ambiances fétichistes et le SM soft, les bas, la lingerie, les talons. J’aime être attachée mais je peux aussi bien dominer que me montrer soumise.
C’est plus facile de jouir dans un club libertin ou sur un plateau de tournage ?
C’est plus facile de prendre son pied dans un club libertin car on est plus tranquille. Sur un plateau, c’est différent, c’est très professionnel, il y a le scénario, travail esthétique, la caméra… Il faut penser à beaucoup de choses mais ça m’arrive de jouir quand même et de me laisser complètement. Plutôt vers la fin de la scène…
Merci Yasmine
Vous pouvez retrouver Yasmine sur les sites Internet :
www.dorcel.com
www.dorcelvision.com
www.clubyasmine.com
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